Roman...TIC

Oui j'adore ecrire des posts trop long que vous ne lisez jamais ( voir le RP sur Djaizu).
Mais la je crois que je tiens mon record...: le prologue du roman que je projete d'écrire.
Attention,vous êtes prêts ?

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Ecrire. Pour exister, pour me rappeler que j’existe encore. Pour rester encore un peu dans cette sombre réalité qu’est la mienne. Ecrire pour sortir de cette souffrance, cette douce folie dans laquelle je m’enfonce chaque jour un peu plus. Pour tuer ce mal immonde qui grandis et me transforme en monstre, entre la bête qui tue par nécessité et l’homme qui tue par plaisir. Que l’encre remplace le sang qui hante mon esprit et me fais de plus en plus trembler chaque jour.

J’angoisse sur la capacité de l’humanité à réussir une parfaite autodestruction, l’homme n’est plus un loup pour l’homme, c’est une bombe. Et je suis la pour la désamorcer.
Je suis l’envoyé des dieux pour limiter la casse que leurs plans divins foireux n’ont su prévoir.

Nous sommes tout une armée engagée dans cette mission, mais c’est bel et bien dans un combat solitaire que je m’engage. Je suis le souvenir oublié d’un mal qui ronge depuis trop longtemps le cœur des hommes. La solitude de ces dernières semaines n’a rien arrangé a mon état déjà préoccupant au début de cette guerre. Plus que le fait d’être seul, le fait de le savoir a fini de trancher le lien qu’il me restait avec le monde réel. Je me suis enfoncé si loin dans l’erreur, tant et si bien que je me demande si une marche arrière est possible.

21 555 96.
C’est le nombre de morts qui me hantent. Dire qu’à moi seul j’ai causé presque le dixième des pertes humaines. Tout ça à cause de « lui ». Cet esprit ne me quitte plus, il est devenu une sorte de symbiote. S’il meurt, je deviendrais probablement si faible que j’en mourrais dans la semaine, et si je meurs, j’emporterais son esprit dans ma tombe. Il se nourrit chaque jour de mes peurs, de mes haines, de mes doutes et du peu d’amour qu’il me reste pour « elle ». « Elle » seule qui peut me sortir de cet enfer, « elle » seule qui peut me donner la force.

Mais « elle » m’a abandonné, me laissant désespérément seul face a l’entière merci de ces dagues de malheur. Ces dagues qui renferment l’esprit d’Anomb’nabek, fils de Kazni’do’hara, petit-fils de Nawadome, et arrière petit-fils de Drocan, dieu des ténèbres et de l’esprit. Mon frère a réellement eu une bonne idée de me mettre entre les pattes une relique que seuls certains protecteurs de temples pourraient maitrisés, alors que j’avais a peine 16 ans, je venais de débarquer sur Damaan et je n’avais aucune connaissance magique.

Comme quoi on peut diriger un pays et être capable des pires décisions. Ou alors il m’a juste « un peu » surestimé en pensant que j’aurais le même niveau qu’il avait réussi à atteindre.
Et ce n’est pas lui non plus qui viendra m’aider. Mon unique espoir tient en ces écrits tachés de sang et pourri par le démon qui me tient lieu de subconscient. A moins que la prophétie de maitre Kana Taréma soient vrais, mais elle est si vieille que plus personne ne la comprend vraiment.
Je suis décidément dans un beau merdier.

On a le droit de poster des réponses ? ^_^
C'est un bon prologue... je problème c'est qu'on a envie de savoir la suite lol.
(Et je t'assure que j'ai lu ton post sur Djaizu).
Comment tu fais pour trouver des noms bien à tes personnages ?

Merki riama ca fait bien plaisir ton post, du coup je vais comme meme ecrire la suite quand j'aurai un peu de temps...
Sinon pour les noms me suis un peu inspiré des noms de perco ou sinon je prends plein de lettres et je melange le tout ^^

Les perco c'est une bonne idée ^_^ !
C'est ce que j'avais toujours du mal à trouver dans les rédacs !

Devant la pression de mes fans (j'ai toujours eu envie de dire ca) j'ai finit un 'tit peu en avance par rapport a mon planning ( ca c'est pas vrai non plus j'aurai du poster hier mais j'étais trop occuper a xp).

Bon toujours est-il pour vous les filles (et les autres qui ont lu mais qui aurait honte de le dire)

134.
J’adore cette partie du globe. L’immensité désertique des plaines de Mongolie offre peu de répit aux humains normaux, ce qui signifie pour moi un grand repos. Je suis libéré de cette envie de meurtre tant qu’il n’y a rien à tuer à des kilomètres. Libéré de cette peur, cette angoisse, cette douleur dans le ventre à chaque fois que l’envie d’une âme bien fraiche lui prend. Ce jeun imprévu me fait le plus grand bien, je reprends un peu de forces face à la bête qui me hante.

Je peux au moins écrire tranquillement sans être interrompu par la faim ignoble qui monte en ces dagues. J’espère pouvoir rester encore longtemps ici, mais l’Organisation m’attend pour la Chine d’ici 12 jours. J’aurais eu presque 3 semaines de « vacances » tout de même. Le mal est si grand, si profond qu’une seule heure de conscience est un véritable bonheur, alors 20 jours pensez donc. J’adore vraiment la Mongolie. Plus que la beauté du lieu ou le calme qui y règne, la solitude est ici une vraie source de plaisir, bien que je n’aurais jamais pensé dire ça il y a encore 2 ans et demi.

Quand tout a commencé, je me suis cru dans un rêve. Je sors enfin aujourd’hui de mon cauchemar pour m’y replonger dans trop peu de temps. C’est comme de pouvoir respirer à nouveau après que l’on vous ait plongé la tête dans une eau à 5 °C durant un temps toujours trop long à votre gout. Bien que pour moi l’eau froide ne soit plus vraiment un problème, je pense que pour les rares survivants qui liront ça ce sera une image suffisamment forte pour comprendre mon malheur.

Et pourtant il ne semble pas exister de termes assez puissants pour expliquer la désagréable sensation de savoir que vous avez tué, que vous tuez et que vous continuerez à tuer, tout en étant parfaitement conscient de cet ignoble carnage.
Le temps passe, il me reste peu de temps pour raconter aux gens ce que j’ai fait, mais surtout pourquoi je l’ai fait.

Pour qu’ils comprennent tous comment je suis passé de Benoit Camot, un simple ado paumé et bien loser sur les bords je dois le reconnaitre en toute sincérité, au monstre que le monde entier connait aujourd’hui pour être le plus grand bourreau que Mère Gaïa n’est jamais porté. Je suis leur fléau, leur destin.

Je suis El Madi, le fou de la mort, la main armée des dieux.
Et si je ne suis fou ce n’est que d’ « elle », le reste est connerie de journalistes, balivernes de politicards bien planqué dans leurs abris pendant que le peuple meurt sous les yeux de ses enfants qui les rejoignent dans le grand abysse.

Je sens qu’Anomb’nabek à grand faim quand je parle de morts. On dit qu’il ne sera rassasié que quand il aura mangé la moitié d’un milliard d’âme. Eh eh, plus que 478444470 morts et je serais tranquille. Mon humour est devenu aussi noir que mon cœur, après tout je ne fait pas parti des Ombres pour rien. Je suis leur chef et je ne sais même ce qu’ils font en ce moment. Quelle honte pour moi.

Plus que de devoir tuer des gens, ne pas les protéger est pour moi une plus grande douleur.
Bien qu’a mon avis ils n’aient pas réellement besoin de moi.
Je reste toujours ce petit gars attentionné au final…

*_*
Je veux savoir !!!!!! La suite !
Sinon, en termes plus techniques, il y a une phrase qui ne tient pas vraiment debout : " pendant que le peuple meurent sous les yeux de ses enfants qui les rejoignent dans le grand abysse".
J'aime bien ta manière de raconter, on a vraiment l'impression que le personnage existe.

Merki riama ,mais ou tu as vu une faute par contre ?? ^^
Effectivement le verbe mourir était mal accordé j'avais même pas vu.
Sinon pour la suite ca depend de ma motivation, de mon inspiration ( j'ai ecris du premier jet la , j'ai pas autant bossé que le premier) et surtout de mon temps ( devoir,recherche stage etc...)

je crois qu'il n'y aura pas de suite se soir
l'ecrivain( ) avait pas du tout l'air motivé

Bah ce soir j'étais motiv et j'avais le temps.
Donc voila je vous laisse lire...
(normalement il ya pas d'espace entre le paragraphes mais sinon lio il lit pas et ca me gonfle ^^)


32.
Je hais ce nombre, même s’il est rassurant de savoir que je n’ai tué que si peu de personnes, c’est toujours aussi dur de se rappeler des 32 premiers. Il ne fallait vraiment pas faire ses courses ce jour-la. Cependant, étant donné le nombre de personnes qu’il y avait cette après-midi là, je me dis que ca aurait pu être pire.

Mais malgré ce douloureux souvenir, qui quelque part est aussi une bonne nouvelle, la journée me semble magnifique. Pas à cause du soleil extrêmement doux qui chauffe sans bruler, ni de la légère brise qui rafraichit l’air pour qu’il soit presque parfait. Ni
même encore à cause du troupeau de chevaux sauvages qui vient se reposer près de
mon campement et qui me rappelle qu’il y a encore de la vie sur ces terres. Non, pour une fois depuis longtemps si je vais bien c’est grâce à elle.

Elle est en bonne santé, si j’en crois le subalterne qui m’a rapporté ce livre, et toujours aussi attentionné à mon égard. La rareté d’une parution dans les temps tourmentés dans lesquels nous vivons, l’épaisseur et le titre de l’œuvre me font penser aussi qu’elle n’a pas perdu de son courage et de son opiniâtreté. Mais le plus beau cadeau qu’elle pouvait me faire se trouve dans sa dédicace :
« A mon amour perdu à la guerre
Je regrette de ne pouvoir t’enlacer
Toi qui pour me protéger
A rejoint ses pères »

Elle m’aime donc encore après tout ce que j’ai fait pour mon peuple, et que je n’ai pas fait pour elle. Moi qui l’ai trop souvent oublié, trop peu prise dans mes bras pour lui faire oublier le monstre que j’étais. Comme un pion sacrifié elle s’est battue pour que je puisse gagner, pour que je puisse guérir de ce mal ancré depuis le début de cette affreuse histoire.

Ce livre n’est pas seulement notre histoire, c’est l’histoire d’un monde qui disparait, happé par celui que l’un de ses enfants construit peu à peu, tandis qu’il détruit ses origines à la même et affolante vitesse. Mon amour reste la seule chose qu’Anomb’nabek ne puisse m’enlever, comme un radeau perdu dans la tempête de mes tourments et de mes désespoir.

Cette preuve d’amour est bien suffisante pour faire plier encore un peu la volonté de ce maudit dragon. Un dragon vivant est vraiment bien plus sympathique, mais le Grand conseil refuse leur introduction sur Terre pour l’instant. Mère Gaia serait pourtant bien heureuse de revoir ses enfants disparus dans la mémoire des hommes. Et mon Kurak’nakmor qui doit s’impatienter en attendant son maitre. Il doit avoir bien grandi maintenant, je ne suis même pas sur qu’il passe encore le portail. Quoique.

En tout cas je vais devoir me passer de lui pour la rejoindre. Ca ne m’empêchera pas de lire son récit sur la route.

Clo attention,j’arrive…..

Je ne sais plus quoi dire comme compliment...
Mais ce n'est pas une raison pour t'arrêter ^^
Continue ! (Pas trop quand même, j'aurais des remords si tu mourrais d'épuisement...)

merfi pour les paragraphes

tkt pas riama madi a encore du temp libre

Bon bon , maintenant que le prologue est fini ( oui je sais c'est court), on commence le livre de cloé.

Avant-propos
Par Cloé Guillot



Pour ceux qui l’auraient oublié, il s’appelle Benoit. Benoit Camot.
Et ce n’est certainement pas le monstre que l’on décrit. Vous le craignez, vous l’insultez, vous le haïssez mais vous ne l’avez jamais vu. Vous n’avez jamais vu la tristesse de son regard, jamais senti le poids qu’il y a sur ces épaules. Vous tremblez pour vos vies sans rien connaitre de la sienne. Vous n’imaginez pas un seul instant qu’il puisse être un garçon tendre, aimant et sympathique.

Et ce garçon je l’aime, et je tremble chaque jour en pensant à lui, si dangereux et si vulnérable à la fois. Depuis que la guerre a éclatée, il n’y a pas eu un seul où je n’ai pas pensée à lui, où j’ai eu peur pour sa vie, oubliant les dangers qui guettaient ma propre vie. Et je suis si triste chaque jour de me dire que je ne peux strictement rien faire pour le protéger, rien faire pour l’aider.

Même moi je n’ai pas pu contenir le démon qui sommeille en lui. Dire que les dragons nous ont fait se rencontrer, et que c’est un dragon qui nous sépare. C’est là tout l’ironie du sort. Notre passion commune pour les grandes bêbêtes n’est plus à démontrer. C’est cette amour de la nature qui nous poussée dans ce combat, dans cette cause perdue pour sauver Mère Gaia.

A mesure que nous avançons, les forêts se réveillent et se raniment d’un second souffle. Chaque arbre porte en son cœur les séquelles de son passé, meurtri par l’homme et sa soif de billets verts.

Bien que trop peu d’humains nous aient rejoints, je pense qu’un grand nombre comprend au moins notre lutte, sans forcément y adhérer. Au bout de près de 250 millions de morts, le message aurait du passer. Mais non, certains s’imaginent que nous tuons pour le plaisir, d’autres que nous le faisons pour les richesses. Nous tuons par nécessité, parce qu’il faut purger la Terre de toutes ces immondices qui la polluent et qui polluent son cœur.

Entre l’homme et l’animal, qui est réellement le monstre ici ?
edit: (ca c'est en plus par rapport a la dernière fois)
Bon je sors de ces chemins de traverse et j’en reviens à mon histoire. Notre histoire, devrait-je dire, car finalement notre rencontre reste l’événement le plus important pour comprendre nos motivations, nos peurs, nos doutes. Nous étions, sommes et resterons deux esprits vagabonds, sans cesse rattraper par le soi-disant poids de notre conscience.
Nous sommes les deux premières pièces d’un puzzle qui ne finira que lorsque mon « homme » aura fini de placer toutes les pièces dans la tombe de notre amour mourant. Au final, le mieux pour vous, chers petits ignorants que vous êtes, aveuglés par la crainte de rencontrer le faucheur de notre temps, c’est que vous appreniez comment il est venu sur Damaan, comment il a vu la souffrance en Mère Gaia, et comment il vaincra.
Oubliez la personne que vous lisez, devenez le spectateur de l’effroyable spectacle qu’est devenue sa vie, délectez vous du plaisir incongru à lire l’aventure de deux ados plongés dans le sang et l’amertume.

Mon ombre à disparu, mon cœur avec…..

Je ne trouve pas ton prologue trop court moi ^_^.
J'en ai déjà vu de 15 lignes alors...

Attention, première page du premier chapitre du premier livre du premier cycle.

( Pour les bouquins et les différents cycles je ne promets rien faut deja que je finisse celui la ^^)


Chapitre 1 : la fille du bus


7h17 et 37 secondes. Le bus était en retard sur l’horaire. Même si c’était de quelques secondes, pour le jeune garçon, emmitouflé dans son manteau, la casquette recouvrant les cheveux encore mouillés après sa douche si matinale et les pieds gelés par le froid d’un 17 décembre, ces quelques secondes étaient un calvaire.

Pourtant son cœur était rempli d’une douce chaleur, rempli du soleil qui manquait rarement dans le ciel breton. L’arrêt de bus était désert, mais il sentait pourtant une présence, comme si la jeune fille de ses rêves l’avait suivi, comme si elle avait réellement dormi avec lui et qu’elle allait avec lui dans ce collège poussiéreux et défraichi où l’horrible peinture jaune s’effritait pour joncher le sol d’affreuses plaques couvertes de plâtre.

Pourtant il était seul ce matin, comme les autres matins, de même que le soir quand il rentrait chez lui. Mais cette étrange sensation continua jusqu'à l’arrivé du bus à 7 h 23 et quelques secondes. Il ne s’était pas arrêter sur les secondes. Quelque chose d’autre avait retenu son attention. Elle était la, dans le bus, la fille de cet étrange rêve, et cette fois elle était bien réelle, et aussi belle que dans ses songes.

Il en oublia presque son ami qui l’attendait comme à son habitude au premier rang du bus un peu vieillot qui venait le chercher chaque matin a 7h 15 théoriquement selon l’horaire daté de 3 ans qui partait en lambeaux et qui était recouvert de graffitis plus ou moins disgracieux. Mais l’horaire du bus, l’arrêt avec le toit qui fuyait par endroit ou encore le chauffeur de bus qui venait juste de remplacer son prédécesseur, tout ces détails d’habitude si important pour lui, il s’en fichait pas mal.

Il était irrémédiablement attiré par cette fille, envouté par la beauté de ces longs cheveux bruns, de ces beaux et malicieux yeux verts, alors que les siens s’ouvraient encore avec difficulté, la douceur et la pureté de son visage lui semblait totalement surréaliste. Il était là, avançant vers elle, poussé par on ne sait quelques forces mystiques, ignorant les appels répétés et insistant de son ami, comme envouté par le chant mélodieux d’une trop belle sirène.

« Euh… salut je peux m’asseoir ? dit-il avec maladresse, tout en profitant que la place à coté d’elle fut étrangement vide, tandis qu’elle semblait s’amusait de sa gène.
« Bah mon pauvre Benoit ca n’a pas l’air de s’arranger ta timidité ; répondit-elle d’un air enjoué et amusé à la fois ; faudrait vraiment que ton frère s’occupe de toi »
« Mon…. frère ? Et comment tu connais mon prénom d’abord ? »
« J’en connais bien plus que ta propre mère, du moins celle que tu considères comme ta mère, sur toi. Mais visiblement j’en connais aussi plus que toi sur ta vie. Alala dans quelle mission à la con je me suis encore fait envoyer moi ?»


Hum hum, euh , sinon c'était pour annoncer la suite avec du suspens, de l'action , du romantisme et des morts (tout plein).

« Attends d’abord mon ‘frère’, ensuite tu parles de mission. Je capte rien. Et puis de toute façon j’ai pas de frère »
« Ah t’es vraiment au courant de rien toi décidément, mais quelle galère !! Bah je te ferais le topo général ce midi, la c’était pour qu’on prenne connaissance et que je tâte le terrain, voir ton potentiel. Et apparemment on vas avoir du boulot.»
« Ouais bon, je n’essaye même pas de comprendre. Ça a l’air d’être une sacré merde ta ‘mission’. Et bientôt tu vas me demander de sauver le monde aussi. »
Le ton commençait à monter, et l’on sentait une certaine animosité entre les deux ados qui venait à peine de se rencontrer. Et cette rencontre n’était pas réellement celle qu’il avait imaginée.
« Merci, dit-elle d’une voix glaciale et détaché »
« Hein ? T’es vraiment bizarre toi. »
« Et la prochaine fois que tu penses que je suis une chieuse, ait au moins le courage de le dire en face. Mais t’es tellement énervé que j’ai pas trop réussi à voir ce que tu pensais après »
« À voir ce que je pensais ? Décidément je comprends de moins en moins. »
« J’aurais du fermer ma gueule moi pour une fois. Je t’expliquerais tout ça plus tard, avec le reste. Et tu me trouves vraiment jolie ? »
La voix était douce et posée cette fois, se voulant presque rassurante. Ils s’étaient finalement calmés au grand bonheur des autres occupants du bus, dont la plupart voulaient finir leur nuit, trop tôt interrompu par leur réveil et sa sonnerie exaspérante. Benoit commençait lui aussi à s’assoupir, profitant de l’épaule de sa nouvelle camarade mystérieuse.
« On pas vraiment dire que tu sois moche en tout cas. »
« Oh quel adorable garçon ! Je t’apprendrais à draguer avec plus de classe. »
« C’est dans ta mission ? »
« Non, mais t’as l’air sympa, enfin tant que me gueule pas dessus. »
Les yeux du jeune garçon commençaient doucement à se fermer, tandis que le bus arrivait à destination. Tout le monde s’affairait, prenait son sac et se levait peu à peu.
« Debout flemmard, faut aller en cours. On se rejoint à midi ok. »
« Ok, bon à tout à l’heure alors. »
Ils descendirent en dernier du bus, et le virent partir avec son lot de lycéens vers une autre destination aussi peu enviable.
« Attends, je viens de me rappeler d’un truc que je voulait te demander. »
« Je t’ai dit que je te dirait tout ce midi, tu peux pas attendre un peu. Juste deux petits heures de français et deux heures de maths. T’adore les maths en plus. »
« C’était juste pour savoir ton nom. »
« Ah ok. Je m’appelle Cloé. Mais tout le monde dit Clo. Allez zou, en cours maintenant. »
« Ok Clo. »
Malgré leur légère dispute, ils se quittèrent comme de vieux amis, déjà heureux à l’idée de se retrouver. Du moins c’était la vision de Benoit. Quant à sa nouvelle ‘ami’, elle le considérait toujours comme un poids, mais le regard était devenu attendrissant, comme une mère qui regarde son enfant partir.
« Finalement ca sera peut-être pas aussi pourri que prévu, pensa-t-elle, mais bon comme je lui aie dit on risque d’avoir du pain sur la planche. Je l’aime bien ce gosse moi. »
« Evite de tomber amoureuse quand même, ca ferait mauvais genre dans le rapport. »
La voix rauque qui venait de parler semblait venir de nulle part, et pour autre personne que Clo, il aurait été difficile de croire que quelqu’un avait réellement parlé, étant donné qu’elle était seule près de la grande grille en fer du collège.
« Ça risque pas, il est trop naze. Et puis évite de parler, j’ai beau être seule je préfère éviter que tout l’équipe se fasse repérer. »


Bon en fait a part le suspens y a pas grand chose ^^

Bon pas grand chose de plus , comme ca j'équilibre avec le drnier post trop long pour certains.

La conversation se continua donc en silence.
« Tu sais très bien que je hais la télépathie en plus. Je suis sur que tu fais ca uniquement pour me narguer, parce que Madame est une Ombre, alors Madame peut abuser de la télépathie sans problème. Tu sais très bien que ca utilises un maximum de mon énergie. Ce gosse à raison tu es une vraie chieuse.»
« Tu as choisi d’opter pour l’eau en seconde année, alors que tu maitrisais bien mieux nos techniques. C’est pas ma faute si tu t’es planté dans ton orientation. »
« Au moins je suis en accord avec ma nature profonde moi ! Ton ksy est totalement déréglé. »
« Ton ksy, ton ksy. Tu n’as que ce mot la à la bouche. Je hais ta secte et tous ces bons à rien de Kat’en’shui »
« N’insultes pas mon culte je t’en prie !! J’en ferais référence au grand maitre ...»
Mais un troisième esprit venait de les rejoindre dans leur dispute silencieuse.
« Ca suffit bon sang, on ne s’entend plus penser ici. Vous le traiter de gosse, mais regardez vous un peu, par Aguaniado. On dirait deux gamins de huit ans à la sortie de l’école. Vous avez oubliez l’importance de la mission, ou bien alors vous êtes complètement stupides ?»
« C’est bon Kata’nega, tu sais très bien qu’on fait ca pour rigoler. De toute façon que veux tu qu’il arrive ? Il est en cours de maths, tu penses qu’il peut ce passer quoi ? Il va tuer le prof ? »
Bien que cette phrase fut pensé avec un esprit légèrement amusé de la part de Kona’to’shui, les deux autres rigolaient bien moins.
« Même s’il n’a pas encore les capacités, ce n’est pas exclu qu’il le fasse malheureusement. »
« Clo a raison. On ne connait pas vraiment son ‘potentiel’ une fois les dagues en main. En même temps je ne suis pas sur que les glisser dans son sac sans l’informer soit réellement une bonne idée, mais bon après tout c’est toi qui dirige cette mission Clo, ce n’est pas moi. »
« Ce n’est pas mon idée non plus, l’ordre vient de plus haut. »
« Le chef de l’unité spéciale ? »
« Non, remonte encore Kata’nega. »
« Quand même pas le major général ? »
« Encore plus haut. »
« Non, après plus haut c’est le …. »
Mais Kona’to’shui ne put jamais finir sa phrase, puisque Kata’nega venait ne rompre le silence que Clo et lui-même avait voulu mettre en place.
« LE GENERAL !! »
« Oui, répondit Clo sans grande conviction, brisant elle aussi le silence. »
Kona, quant à lui, profitait pour quitter la conversation télépathique et retrouver ainsi un peu de l’énergie perdu lors de celle-ci.
« Mais pourquoi on ne m’a pas informé de tout ça, les données du problème sont totalement différentes. »
« Je ne vois pas vraiment en quoi, mais bon explique toujours. Après tout les chasseurs ont la fabuleuse réputation de voir toujours plus loin que les autres. »
« Enfin Clo, si c’est son propre frère qui l’a ordonné, c’est qu’il doit fonder vraiment beaucoup d’espoir sur Benoit. Il les a même refusé à Ona’do’aushun, malgré son grade de
8-B. Si il estime que Benoit peut les porter, on peut s’attendre à avoir un nouveau grade 9 voir 10. Ce gamin n’est pas n’importe qui a mon avis. On a intérêt a bien le suivre et à progresser, sinon il nous dépassera rapidement. »

Pourtant celui qui semblait être le plus faible des trois était peu convaincu par les arguments avancés par son partenaire.
« Mouais, ca reste qu’un gamin après tout. Et rien ne nous dit qu’il est rentré en contact avec les dagues. A mon avis il n’y a pas vraiment raison de s’inquiéter. Si Thibo ne les a pas données à Ona, c’est juste qu’il voulait les garder pour son frère. Pur favoritisme, ca n’a rien à voir avec la puissance. Après ça reste des humains Kata’nega, toujours aussi vils et cupides.»